Transport routier : quels sont les enjeux écologiques et comment y faire face ?
4 janvier 2024Le transport routier joue un rôle essentiel dans l’économie mondiale, en assurant la circulation des biens, des personnes, des services et des informations. Mais, il a aussi un coût environnemental important. Il est à l’origine d’une grande partie des émissions de gaz à effet de serre (GES) et d’autres polluants, qui ont des conséquences néfastes sur le climat et la qualité de l’air. Il est donc indispensable de prendre des mesures pour réduire cet impact et pour s’adapter aux changements environnementaux. Dans cette revue, découvrez l’impact écologique du transport routier, des innovations et des solutions pour le limiter.
Impact écologique du Transport routier
Le transport routier est l’un des principaux responsables du réchauffement climatique et de la pollution atmosphérique. Il émet des GES, comme le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O), qui contribuent à l’augmentation de la température moyenne de la planète. Il émet aussi d’autres polluants, comme les oxydes d’azote (NOx), les particules fines (PM) et les composés organiques volatils (COV), qui affectent la santé humaine et les écosystèmes.
Selon l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), le transport routier représentait 24 % des émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie en 2019, et devrait continuer à croître dans les prochaines années. Parmi les acteurs du transport routier, certains sont plus conscients que d’autres de leur impact écologique. Par exemple, l’entreprise de transport Patrice Antoine s’engage à réduire ses émissions de CO2 en optimisant ses trajets, en utilisant des véhicules plus performants et en sensibilisant ses chauffeurs à une conduite plus écologique.
Innovations et Solutions écologiques
Face à cet impact écologique du transport routier, il existe des actions pour le réduire et pour s’y adapter. Ces actions peuvent toucher les véhicules, les infrastructures, les comportements, les politiques et les réglementations. Elles peuvent viser à atténuer les émissions de GES et de polluants, ou à s’adapter aux conséquences du changement climatique et de la pollution de l’air.
Parmi ces actions, on peut citer la formation des chauffeurs à l’éco-conduite, qui consiste à adopter des pratiques de conduite qui permettent de réduire la consommation de carburant et les émissions de GES et de polluants. On peut aussi citer l’innovation technologique en matière de véhicules moins polluants, qui utilise des sources d’énergie alternatives aux combustibles fossiles, comme l’électricité, l’hydrogène, le biogaz, le biodiesel, l’éthanol, etc.
Ces véhicules peuvent être de différents types : véhicules électriques à batterie (BEV), véhicules électriques à pile à combustible (FCEV), véhicules hybrides (HEV), véhicules hybrides rechargeables (PHEV), etc. Ils ont l’avantage de réduire ou d’éliminer les émissions de GES et de polluants à l’échappement, tout en offrant des performances similaires ou supérieures aux véhicules conventionnels.
De nombreuses compagnies de transport routier ont déjà adopté ces nouvelles technologies pour réduire leur impact écologique. On peut aussi citer l’initiative de plantation d’arbres pour compenser les émissions de CO2. Cela consiste à planter des arbres dans des zones dégradées ou déforestées, afin de restaurer les écosystèmes, de stocker le CO2 atmosphérique, de fournir des services écosystémiques et de soutenir les communautés locales. Selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), la plantation d’arbres est l’une des solutions les plus rentables et les plus efficaces pour lutter contre le changement climatique. Plusieurs compagnies de transport routier ont lancé des projets de plantation d’arbres, en partenariat avec des organisations environnementales.